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Photo du rédacteurCharlotte Koot

Témoignage d'Audrey

Audrey nous partage son parcours en PMA. Atteinte d'OMPK, elle a eu recours à la stimulation ovarienne par médicaments, puis aux inséminations avec injections. Elle est aujourd'hui maman d'un petit garçon et est enceinte du 2e.


 

"En 2017, mon mari et moi-même décidons de nous marier, nous sommes en couple depuis un peu plus de 2 ans et sommes propriétaires d’une jolie petite maison, et c’était comme une évidence de vouloir faire les choses dans l’ordre si je peux m’exprimer ainsi.


Je m’étais déjà adressée à une gynécologue car je savais que lors de mes suivis annuels, on avait repéré des kystes, tout à fait bénins, dans mes ovaires et que cela devait être suivi. En effet, ceux-ci sont toujours bien là et on m’indique que s’offre à moi deux hypothèses : soit je peux tomber facilement enceinte, soit ça mettra plus de temps. Autant vous dire que mon corps a choisi l’autre option.


Je prends donc le risque d’arrêter ma pilule un peu avant notre mariage et fait confiance à la vie. On m’avait conseillé de procéder de manière prématurée afin de laisser le temps à mon corps d’évoluer sans hormones artificielles.


Nous voilà, avançant libres comme l’air et croisons les doigts pour qu’un mini-nous pointe le bout de son nez quelques temps après notre union et vienne égayer notre quotidien.


Je constate assez vite que malgré l’arrêt de ma pilule, mes cycles ne sont pas très réguliers, nous faisant du coup espérer à chaque retard que le miracle de la vie opère, mais malheureusement ce n’est pas le cas. Je commence évidemment à calculer mes cycles, même si je m’étais interdite de vouloir tout contrôler, je prends ma température tous les matins et réalise des graphiques afin d’observer des modifications dans mon corps, mais rien n’y fait.


Je me réfère donc à une amie gynécologue qui me conseille de consulter un service de procréation médicalement assistée afin de faire le point sur nos difficultés à concevoir. Idéalement, il est conseillé de consulter après au moins 1 an de tentative, mais connaissant la présence d’ovaires micropolykystiques (OMPK), nous étions des « candidats » pour une prise en charge médicale.


Nous voilà donc en mars 2018, assis tous les deux dans cette salle d’attente d’un service que nous ne connaissons absolument pas (je suis infirmière et je ne me suis jamais penchée sur l’existence de ce genre de service médical et para-médical), et nous nous questionnons sur la suite des évènements.


A ce moment-là, je mesure la chance d’avoir un époux aimant, ouvert d’esprit, compatissant. Je sais que peu importe ce qui nous attend derrière la porte du médecin, il sera à mes côtés, et moi aux siens.


Nous faisons le tour de la question quant à notre désir d’enfants et des difficultés que nous rencontrons depuis une petite année. Étant des nouveaux patients, il va falloir faire un bilan complet, tous les deux. Certains termes me font peur : Spermogramme, hystérosalpingographie,… mais peu importe, nous avancerons dans cette démarche ensemble.


Les examens de mon mari sont rapidement réalisés, les miens prennent plus de temps, à cause des rendez-vous à prendre qui sont souvent en même temps que mes heures de boulot.


Arrive le jour de ce fameux examen qui me fait froid dans le dos : l’hystérosalpingographie. Je me renseigne un peu et les avis divergent sur la chose : « non ce n’est pas douloureux tu vas voir, c’est juste désagréable », « moi j’ai crevé de mal, j’ai failli tomber de la table d’examen »,…

J’en tremble mais je me dis que mon désir d’enfants est plus grand que la peur qui traverse mon corps. Mon mari m’a accompagnée et fait en sorte de me changer les idées. L’examen dure une vingtaine de minutes mais pour moi, ce fût comme une éternité, un cauchemar. Plus jamais je ne voudrais le revivre, je sens les larmes qui arrivent, mon regard se brouille, mes oreilles bourdonnent, je me sens partir. Je ne suis pas « douillette » de nature, mais là, ce fut l’expérience la plus pénible de toute ma vie. Forte heureusement, ça se termine vite et je rentre rapidement chez moi, me remettre de mes émotions !


Le prochain rendez-vous en PMA est programmé et nous avons hâte de connaitre les résultats de nos examens respectifs. Ceux-ci sont sans équivoques, le problème est de mon côté, de mes ovaires fainéants et de mes petits follicules trop compétitifs. La gynécologue en charge de notre dossier, nous explique la suite du programme, mes cycles étant quand même présents mais trop espacés et surtout sans ovulation, nous allons stimuler un peu tout ça ! Nous repartons donc avec des tonnes de documents à lire attentivement et à suivre scrupuleusement, des ordonnances de médicaments que je n’avais encore jamais entendu (Duphaston, Clomid) mais surtout confiants car ça y est, nous commençons à voir le bout du tunnel !


Nous sommes en Avril 2018 et nous commençons notre parcours PMA en stimulation ovarienne par comprimés.


Je suis très attentive à mon traitement, l’heure c’est l’heure : 1 comprimé de Clomid durant 5 jours à heure régulière, contrôle prises de sang et écho tous les 5 jours jusqu’à ce qu’un follicule se détache du lot.


Nous faisons le choix de ne mettre personne au courant dans un premier temps. Travaillant en bloc opératoire, j’ai la chance d’avoir des horaires modulables. Je suis suivie par une gynécologue proche de l’hôpital où je travaille et donc j’arrive à m’organiser du mieux possible. Malheureusement, elle ne reçoit pas tous les jours donc je dois quand même me rendre à l’hôpital universitaire.


La première prise de sang est faite, ainsi que l’échographie, on me prévient que je serais jointe par téléphone dans l’après-midi afin de connaitre la suite du traitement. Ayant de notions d’imageries médicales, je me doute qu’il nous faudra encore attendre un peu avant de pouvoir concrétiser notre projet.


2 à 3 semaines plus tard, ça y est, ce coup de fil fatidique où on vous annonce que si vous voulez tomber enceinte, et bien, il n’y a pas de secrets, il faut avoir des rapports sexuels ce soir, demain et après-demain. Sans oublier l’injection de Pregnyl ! Alors, comment annoncer la chose au petit mari ?! Comment faire en sorte de retrouver un peu de spontanéité alors que tout est millimétré ?! Comment faire la part des choses et se dire que ces trois jours qui arrivent, si nous avons des rapports sexuels c’est pour faire un enfant et non par plaisir. Car oui, même si faire l’amour avec son compagnon est avant tout un acte de désir intense, quand vous rentrez dans un processus de PMA, et qu’on vous dit d’avoir des rapports pour mettre toutes les chances de concevoir, et bien on ne va pas se voiler la face, vous ne pensez qu’à ça durant l’acte !


Un nouveau rendez-vous est programmé 2 semaines plus tard afin de réaliser une prise de sang en vue de contrôler le taux d’HCG. Durant ces deux semaines, un flot d’émotions vous traverse, vous misez beaucoup d’espoir sur ce premier traitement, vous vous dites c’est bon on va y arriver, vous écoutez votre corps plus attentivement, remarquez des douleurs qui n’étaient pas présentes avant, vous vous sentez parfois bizarre,… Bref, c’était trop beau pour être vrai. Mon téléphone sonne, je reconnais le numéro, je l’ai même enregistré pour être sûre de ne pas louper l’appel, je m’éclipse discrètement, et je fais bien car mon taux HCG est négatif. Ce n’est pas si grave après tout, il faut relativiser, ce n’était que le premier essai, on l’a déjà fait une fois, on sait qu’on peut recommencer une deuxième fois ! Sauf qu’à ce moment-là je ne savais pas qu’il y aurait aussi une troisième fois et une quatrième fois…


Nous arrivons en août 2018, je viens de me mettre en arrêt maladie depuis la fin juin, je suis à bout de force, mon travail mange toute mon énergie et cette absence de perspective en PMA me rend littéralement malade. Je n’ai le goût de rien, je suis épuisée psychologiquement, je m’en veux d’être dans cet état alors que nous sommes en PMA seulement depuis 6 mois alors que d’autres couples rencontrent ces difficultés depuis des années. Je me morfonds, je reste dans mon divan, le regard dans le vide. Nos amis ont le même âge que nous et nous annoncent à tour de bras des bonnes nouvelles, nous gardons le sourire et nous réjouissons pour eux, mais une fois le dos tourné, je pleure toute les larmes de mon corps car moi aussi je voudrais rencontrer ces sensations, porter la vie !


A la dernière tentative de stimulation sous comprimés, je questionne la gynécologue qui réalise mon échographie, j’ai besoin de réponses à mes questions, je veux connaitre la suite du traitement, vers quoi on va avancer maintenant que les 4 tentatives sous Clomid se sont révélées être des échecs, il faut que je remonte la pente et pour ça j’ai besoin de perspectives !


On nous dit que 2 hypothèses s’offrent à nous : un traitement par comprimés en vue d’une insémination artificielle ou un traitement par injection en vue d’une insémination artificielle. La question ne se pose même pas, nous choisissons les injections ! Je ne veux plus entendre parler de ce Clomid qui vient de me faire perdre 6 mois, hors de ma vue celui-là !


Oui, d’accord, mais tout choix a un prix, le traitement par injection (avec le Clomid aussi en fait je pense) en vue d’une insémination nous oblige à attendre 1 mois sans traitement car il faut les autorisations de la mutuelle. Ca, on ne vous en parle pas au début que vous allez devoir attendre pour des questions administratives, vous vous dites, c’est bon les parcours est bien entamé, on avance, et bien non ! La nouvelle tombe comme un couperet. J’ai décidé d’appeler ce mois-là, le mois blanc ! Heureusement, mon esprit est occupé, je trouve de nouvelles opportunités de carrière, je me remet en forme et reprend le chemin du boulot, péniblement certes, mais j’y retourne, je suis témoin d’un mariage, nous revenons de vacances,… Au final, ce mois perdu sera passé vite.


Entre temps, nous avons fait le choix d’en parler ouvertement à nos familles et amis, nous voulons être transparents et dans un certain sens, se sentir entourés quand nous recevons de mauvaises nouvelles. Ces dernières arrivant majoritairement sur mon lieu de travail, je me devais d’en parler à des collègues proches qui seraient compréhensives et qui trouveraient les mots justes pour me réconforter et me donner du courage pour avancer.


Comme à chaque début de traitement, j’attends que ces satanées menstruations fassent leur apparition, me permettant de passer ce fameux coup de fil qui m’indiquera la marche à suivre. Comme je commence un nouveau traitement, je suis attentive aux nouvelles consignes qui me sont données, un prise de sang est programmée ainsi qu’une échographie.


Je me souviendrais de ce jour toute ma vie je pense ! Je déplace mon horaire afin de me rendre au cabinet du gynécologue, elle a des doutes concernant mon échographie et préfère donc attendre les résultats de la prise de sang avant de se prononcer. Je vais donc travailler et attend des nouvelles dans l’après-midi : c’est bon je peux commencer mes injections mais par sécurité la gynécologue voudrait bien me revoir dans la journée pour une seconde échographie de contrôle. Seul problème : je travaille jusque 18h30. Je m’arrange rapidement avec une collègue qui est au courant de la situation, je file à ma voiture pour me rendre à ce cabinet. C’est confirmé, je peux commencer le traitement de Menopur ce jour mais attention, nous sommes vendredi et la pharmacie d’Erasme ferme à 18h30. Ni une, ni deux, je cours à ma voiture et file en direction d’Erasme. Ce trajet fût un véritable cauchemar : ring bouché, des voitures dans tous les sens, les minutes qui défilent, la pharmacie injoignable, cette envie folle de vouloir prendre la bande d’arrêt d’urgence, cette hantise de se retrouver devant une porte close, j’ai réellement cru que j’allais dévorer mon volant ! Forte heureusement, j’ai pu arriver à temps, récupérer mon précieux sésame et rentrer chez moi, en ayant pris le temps de faire retomber la pression !


Nous voilà parti pour un nouveau genre de traitement : les injections.


J’organise un planning pour être sûre de prendre chaque dose au même moment de la journée, j’explique au petit mari comment procéder car il met un point d’honneur à vouloir faire mes injections. Notre quotidien est à nouveau chambouler, nous cessons toutes activités pour les injections, nous nous déplaçons avec un sac réfrigéré, nous nous rendons à des repas, mariages, au boulot, cours avec ce petit sac contenant ce traitement rempli d’espoir. Les contrôles prises de sang et échos continuent à rythmer nos semaines. L’ombre de la première insémination se fait sentir, nous nous organisons respectivement avec nos emplois du temps et nous nous rendons un matin d’octobre, le jour précis de mon anniversaire à Erasme. J’ai pris de quoi m’occuper car mon mari doit faire son prélèvement en premier et celui-ci doit être « lavé » avant de m’être injecté, j’ai donc du temps devant moi ! Malheureusement, je dois rester seule toute cette matinée, mon mari ne peut rester à mes côtés car en tant enseignant il ne peut pas prendre congé. Je sais qu’il s’en veut pour ça mais je le rassure en lui disant que tout se passera bien.


Ca y est, c’est mon tour, mon nom a résonné à travers le couloir. En raison de l’échographie de la veille, une nouvelle va être pratiquée car 3 follicules sont visibles et assez gros pour être tous les 3 fécondés. Afin de nous éviter une grossesse multiple, on va ponctionner le plus petit. Ce douloureux souvenir de l’hystérosalpingographie me revient en pleine face, j’ai peur à nouveau, je suis seule, les jambes écartées sur une table d’opération pas du tout confortable et j’ai froid. Mais je sais que c’est important, je me concentre, je connais ce milieu, j’y travaille tous les jours, je suis infirmière de salle d’opération, oui mais là je suis la patiente et j’aimerais bien que quelqu’un me rassure et me tienne la main, mais il n’y a personne.


La ponction terminée, on procède à l’insémination, je reste encore quelques instants sur cette table, mais je n’ai qu’une seule envie, partir et rentrer bien au chaud chez moi, sous un plaid pour le restant de la journée. Bizarrement, je parle à mon ventre, peut-être pour me rassurer et mettre toutes les chances de mon côté, je rêve déjà de ce petit être qui va grandir en moi. Je me repose et fais attention à ce que je mange : plus d’alcool, plus de crudités, plus de charcuteries, moins de sucre. Bref je suis peut-être enceinte en fait ! Je préviens ma chef de service, elle fait en sorte de m’éloigner des sources de rayonnements (rayons X). Je commence à prendre des progestatifs pour aider l’ovule à s’accrocher à ma paroi utérine. Nous partons en vacances avec des amis, la vie est belle !


Oui, mais la réalité ne l’est pas tout autant. Retour de vacances, prise de sang de contrôle, cette voix au bout du fil qui résonne déjà comme une mauvaise nouvelle, mon esprit se ferme, je n’écoute même pas l’infirmière, je connais déjà le résultat : c’est négatif ! C’est douloureux, nous qui avions mis tellement d’espoir dans cette première insémination, nous revoilà revenu à la case départ. Nous devons tout recommencer. Il me faut quelques jours avant de digérer la nouvelle, me faire à l’idée qu’en fait j’étais certainement trop stressée, que ça ne pouvait pas fonctionner comme ça, qu’il fallait lâcher un peu de lest, se laisser vivre même s’il y a les injections à faire tous les soirs.


Novembre 2018, nous reprenons un nouveau traitement sous Menopur, plus long celui-ci car nous commençons avec des doses plus faibles pour éviter de stimuler trop de follicules en même temps. Les jours se suivent et en fait ne se ressemblent pas, nous prenons de la distance, nous nous laissons vivre, programmons des activités, des repas. Nos amis sont au courant de notre parcours et donc savent la raison qui nous amène à nous éclipser dans les alentours de 19h. Les contrôles de prises de sang et d’échographies sont encourageants, le traitement répond bien ! Mais pas d’affolement, on reste cool.


Le 29/11, une nouvelle insémination est programmée, comme pour la précédente, je reste seule dans la salle d’attente. Lorsque mon tour arrive, je ne suis pas conduite dans la même pièce que la fois d’avant. Non, celle-ci est plus accueillante, plus intimiste, plus chaleureuse. Je suis en confiance, je me sens bien, oui cette fois-ci tout va bien se passer ! Je reste autant de temps que je le souhaite, je suis au calme et détendue, je me hasarde même à fermer les yeux quelques minutes. Je reprends la route, je me sens différente, la vie est en train de se créer en moi…


La prise de sang est programmée pour le 12/12, une date à jamais gravée dans ma mémoire, une date qui annonce le début d’une nouvelle vie, celle de futurs parents. Un petit être est en train de grandir en moi, des larmes de joie coulent toutes seules sur mes joues, je reprends mes esprits car toute une après-midi de travail m’attend encore mais je sais ! Les mois à venir vont être différents, un sourire sera présent tous les jours sur mon visage. Je réfléchis à la manière de l’annoncer à mon mari à qui j’ai fait croire que les résultats ne m’avaient pas encore été communiqués, je n’ai pas le temps de passer dans un magasin, il faut que je trouve une idée ! Je sais ! Je vais écrire les 2 prénoms que nous avions déjà choisi, l’un féminin, l’autre masculin et je vais mettre le tout dans un enveloppe et lui faire croire qu’il a un courrier à son nom.


Ma journée se termine, je suis tellement heureuse, je n’arrive pas à cacher mes émotions en rentrant chez moi, je tremble de partout lorsque je lui tend la lettre, je fais mine de partir,…Ca y est, il a compris, son visage s’illumine tellement, l’amour, le bonheur, la joie se lit dans ses yeux, je porte son futur enfant, sa chair, son sang.


Nous sommes le 12/12 et après 9 mois de PMA, 1 an et demi d’arrêt de la pilule, plus de 5 ans de vie commune, nous allons avoir un bébé !


Nous restons prudents, et voulons attendre la seconde prise de sang de contrôle et surtout la première échographie qui aura lieu le 4/01.


Je vous passe tous les détails de la grossesse et vous amène directement en date du 15/08/2019 où nous avons accueilli Eliott dans nos bras. Un petit garçon qui fait de nous des parents heureux et amoureux de la vie.


Et notre parcours de s’arrête pas aussi brièvement. Vous avez retenu les quelques dates de ce témoignage ? Je ne suis pas du genre à croire en des choses qui nous dépassent mais je ne crois pas au hasard non plus.


Notre vie a bien avancé, nous avons vendu notre maison pour partir sur un projet de construction. En date du 12/12/2020, nous avons entamé un nouveau chapitre de notre vie en emménageant dans un appartement le temps de la construction.


Il y a peu, nous avons fait le choix de recontacter un service de PMA.


En date du 4/01, nous avons notre premier rendez-vous afin de refaire une mise au point (prises de sang, spermogramme,…), nous avons recommencé un parcours d’injection en vue d’une insémination.


Nous sommes le 4/02, ma première prise de sang est positive, mon test urinaire également et j’attends avec impatience l’appel qui me confirmera que je suis bien enceinte de notre deuxième enfant.


 

Merci à Audrey d'avoir accepté de partager avec nous son témoignage et quel bonheur de lire qu'elle est maman d'un petit garçon et est enceinte du 2e.

Vous n'êtes pas seul.e! Je vous souhaite de tout mon cœur que votre bébé miracle s'installe bientôt!


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Si vous aussi vous souhaitez partager votre parcours, n'hésitez pas à me contacter via la rubrique contact.


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